Depuis l’avènement de l'art moderne, l’on ne recule devant rien pour créer et mélanger les plateformes visuelles et chimiques. La tendance qui consiste à s’inspirer du vécu et des formes naturelles s'effrite ou se métamorphose. Les créations deviennent de plus en plus complexes, prennent une nouvelle allure, et donnent lieu à un espace libre où les hommes et les femmes se servent d'objets d'art et puisent dans une inspiration éphémère.
Le ton des notes de ce collectif Plourde/Chapdelaine me donne une réflexion du temps qui passe et du pouvoir de réorganiser sa mission avec le matériel. Cette exposition je crois, pourra vous donner une nouvelle perspective à travers les nuances songé ou (semi naïve) de certaines sculptures ou morceaux retravaillé. Collages, assemblages, objets trouvés, toiles enveloppées, structures recomposées, surdimensionnées, en décomposition, rouillées. La rouille: l'exposant Martin Chapdelaine également photographe, en fait l'une de ses priorités. Dans le cas de Hélène Plourde, sa recherche s’articule autour de la relation de l’homme avec son environnement. Elle privilégie la gestuelle en utilisant des sujets concrets qu’elle prolonge par l’abstraction.
Qu'il est bon parfois, de seulement
regarder en silence, sans pour autant toujours s'exclamer à haute voix, et se
laisser plonger dans les mondes fusionnels des artistes qui ont la fougue de
vous immerger dans leurs plus grandes réalisations.
Célestin Bouchard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire