Une féerie de couleurs de formes et de végétaux déployant des prouesses techniques de plus en plus gigantesques.
Devant l'homme qui plantait des arbres, nous ne pouvons que nous émouvoir. L'être de noblesse s'entoure d'arbres, de chevaux qui dansent, d'agneaux champêtres et du chien roux. Dans ce décor bucolique, de ses mains affectueuses, incliné contre le sol, il plante un petit arbre. Le personnage imaginé par Jean Giono, Elzéard Bouffier habite un espoir, une renaissance et surtout la conscience de redonner à la nature ses droits et sa floraison d'abondance.
Photo Jean Bouchard
De sentier en sentier, de surprise en surprise, nous saluons Gaïa la Terre Mère à la chevelure en cascades de fleurs et de végétaux. Puissant symbole d'une offrande aux filles et fils de la terre. Notre mère nourricière à l'esprit de générosité, les yeux fermés, semble méditer sur le poids immense de ses racines meurtries, sur sa soif de pureté dans les eaux des rivières, des lacs, des fleuves et des océans; Elle semble vouloir respirer l'air pur, pour enfin redonner aux hommes de bonne volonté, son harmonie et son chant de gloire planétaire.
Et l'arbre aux oiseaux, un monumental défi à la réalisation technique, un puissant symbole d'élégance et de grâce évoquant un refuge, un sauvetage pour les oiseaux, les végétaux et beaucoup de tendresse pour les batraciens les plus faibles qui se collent amoureusement aux racines. L'arbre, un symbole d'enracinement, de verticalité et d'éclatement en son sommet, permet de relier les mondes. Splendeur, noblesse, mais aussi fragilité de la biodiversité sont les messages qui nous pénètrent.
Chapeau également aux doigts habiles des ciseleurs.
Les Mosaïcultures Internationales de Montréal, une oeuvre collective monumentale dans l'orchestration des concepteurs, des sculpteurs des horticulteurs et des administrateurs. De la poésie à l'état pur.
Du 22 juin au 29 septembre 2013
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